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Salif Keita & Les Ambassadeurs
La musique de Salif Keita est une riche combinaison de musique malienne traditionnelle et d’in fluences européennes et américaines. Cela se retrouve dans l’instrumentalisation de la musique de Keita qui va des instruments traditionnels de l’Afrique occidentale aux instruments de l’Europe occidentale. Le chanteur malien avait été rejeté de sa famille parce qu’il était albinos. En 1967, il déménagea à Bamako où il commença une carrière musicale et intégra le groupe Les Ambassadeurs (Internationaux). Il jouit d’une reconnaissance internationale avec son groupe dans les années 70. Après avoir habité quelques années en Côte d’Ivoire, en 1984, Salif s’installa à Paris. Durant ce concert, datant de 2010, il prouva que son surnom de ‘La voix d’or de l’Afrique’ n’était pas usurpé.
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Kurhaus Scheveningen: Beets & Rosenwinkel
Le pianiste de classe mondiale Peter Beets a partagé la scène avec les géants du jazz : Chick Corea, Wynton Marsalis, « Toots » Thielemans, Elvin Jones, George Coleman, Johnny Griffin, Benny Golson, John Clayton… Le Néerlandais est né dans un milieu musical : sa mère, une pédagogue musicale, lui faisait écouter de la musique classique, tandis que son père, un grand amateur d’Oscar Peterson et d’Art Blakey, lui faisait écouter du jazz. Ses parents n’envisageaient pas une carrière musicale pour leur fils, mais la musique était bien dans la famille. Lors de ce concert enregistré au Kurhaus de Scheveningen, Peter Beets fait équipe avec le célèbre guitariste Kurt Rosenwinkel. Au cours de sa carrière de presque 25 ans, Rosenwinkel a collaboré avec des artistes dynamiques comme Brad Mehldau, Brian Blade, Mark Turner, Joshua Redman et Chris Potter, et avec des légendes estimées comme Joe Henderson, Paul Motian et Gary Burton. Imprégné des traditions riches et profondes du jazz, développant continuellement son langage musical, Rosenwinkel ne cesse de repousser ses frontières pour enrichir son art. Cette collaboration entre Beets et Rosenwinkel produit de la musique brillante.
02:23
Dave Brubeck and Paul Desmond live in Belgium
Dave Brubeck: Live in '64 affiche une concert merveilleusement filmé de l’un des quartets les plus aimés de l’histoire du jazz. Enregistrés au sommet de leur puissance et de leur popularité, Paul Desmond (saxophone alto), Joe Morello (batterie), Eugene Wright (contrebasse) et Dave Brubeck (piano) explorent la voie qu’ils ont ouverte vers les métriques inhabituelles dans ‘Forty Days’ et dans deux versions de leur tube ‘Take Five’. Ils font également des incursions dans les musiques du monde avec une interprétation uniques de ‘Kote Song’. L’alchimie intime sur la scène et le sens musical impeccable de ses musiciens a fait du Dave Brubeck Quartet un super groupe primé.
02:57
Brussels Jazz Orchestra: Changing Faces
Le Brussels Jazz Orchestra (BJO) n’est pas un orchestre de jazz qui s’en tient aux standards. Les musiciens aspirent au plus haut niveau, composant de la musique originale, créant des arrangements uniques et jouant avec inspiration et passion. Ils produisent un jazz au son orchestral dynamique, d’une puissance classique où chaque musicien est également soliste accompli. C’est une « passion orchestrée pour le jazz » qui incite le BJO à créer de la musique de classe mondiale. Fondé en 1993 par Frank Vaganée, Serge Plume et Marc Godfroid, le BJO est reconnu et subventionné par le gouvernement flamand dès ses débuts. Le BJO est orchestre en résidence au Flagey, une institution culturelle bruxelloise. Dans cet enregistrement, l’orchestre travaille ensemble avec David Linx. Ce chanteur de jazz belge s’y connaît en tout idiome, tout langage, toute signature rythmique. Parfois, il semble même se passer des barres de mesure ou aller au-delà des paroles, quand il abandonne son texte et entame un scat sans contraintes.
04:37
Sia - Live at The Metro Theatre
Concert de Sia au Metro Theatre à Sydney le 25 mars 2009.
06:49
The last chieftain
En 2019, la ville dynamique de Sofia, en Bulgarie, a accueilli le trompettiste jazz visionnaire Christian Scott aTunde Adjuah dans le cadre de l’International A to JazZ Festival. Cet artiste iconoclaste a su captiver le public avec son « stretch music », un style riche et éclectique inspiré du canon américain qui intègre éléments hip-hop et percussions africaines. Accompagné du batteur Corey Fonville, du percussionniste Weedie Braimah, du pianiste Lawrence Fields et du bassiste Max Mucha, Adjuah a livré une performance qui a fracassé les frontières stylistiques ainsi que les attentes du public.
07:00
Count Basie and his Orchestra live in Charleroi
Count Basie figure parmi les plus importants chefs d’orchestre de jazz de l’époque swing. À l’exception d’une courte période au début des années 50, Basie a été à la tête d’un big band de 1935 jusqu’à sa mort, près de 50 ans plus tard. Son orchestre, qui a continué de se produire même après le décès de son leader, était caractérisé par sa section rythmique souple et mouvante – dirigée au piano par Basie –, son jeu d’ensemble énergique et ses généreux solos. Basie n’était pas un compositeur comme Duke Ellington ni un important soliste comme Benny Goodman; son instrument était son orchestre. Ce dernier était considéré comme l’incarnation même du swing et a eu une influence notable sur l’histoire du jazz. Dans le cadre de ce concert de 1961, Count Basie monte sur les planches de Charleroi.
07:57
Sarah Vaughan Live in '58 & 64: The Divine One
Sarah Vaughan: Live in '58 & 64 présente ‘La Divine’ à son meilleur, chantant de sa voix sensuelle des standards de jazz comme ‘Lover Man’, ‘Misty’ et ‘I Got Rhythm’, ainsi que des morceaux populaires comme ‘Over The Rainbow’ et ‘Maria’. Ses interprétations de chansons écrites par Harold Arlen, Leonard Bernstein, Johnny Burke, les Gershwin et Stephen Sondheim par Sarah, l’une des meilleures chanteuses du XXe siècle, sont simplement magiques. Ces trois performances musicales montrent pourquoi le nom de Sarah Vaughan est invariablement dit dans le même souffle que ceux d’Ella Fitzgerald et de Billie Holiday.
09:05
Portrait of Maria Ana Bobone
Maria Ana Bobone (Portugal) est l’une des meilleures chanteuses de fado de sa génération. Elle a commencé à chanter le fado à l’âge de 16 ans. Son premier album, ‘Alma Nova’, a marqué le début d’une carrière impressionnante. Pour l’enregistrement de ses deux albums suivants, ‘Luz Destino’ et ‘Senhora da Lapa’, Maria Ana a utilisé des instruments peu communs dans la musique fado : le clavecin et le saxophone. Après, elle a continué sa carrière avec la sortie de ‘Nome de Mar’, un album encensé par la critique et le public. En ce moment, Maria Ana se produit sur toutes les grandes scènes portugaises, à de nombreux festivals et dans de nombreuses salles de concerts dans le monde entier, avec pour but de présenter la musique fado et la culture portugaise à d’autres cultures. Son album le plus récent, ‘Fado & Piano’, met en valeur sa diversité en tant qu’artiste, compositrice et arrangeuse. Avec l’inclusion du piano, elle donne un second souffle à une tradition née au début du XXe siècle. Ce portrait présente un concert de Maria Ana et des interviews dans lesquelles elle parle de sa passion pour la musique et la culture fado.
10:01
Jimmy Witherspoon Quartet & Rozaa Wortham 1985
Estival est un festival de jazz présenté chaque été à Lugano, en Suisse, depuis 1977. Cet événement propose une programmation surprenante qui explore le vaste univers de la musique contemporaine tout en faisant la promotion de la tolérance et de la coexistence des nombreuses cultures mondiales. Ce concert de Jimmy Witherspoon, que l’on connaît principalement pour le succès « Ain’t Nobody’s Business », livre un concert spectaculaire à l’Estival, comprenant notamment la pièce « It Don’t Mean a Thing ».