00:00
Franco Ambrosetti Quintet live at Estival Lugano
Estival est un festival de jazz présenté chaque été à Lugano, en Suisse, depuis 1977. Cet événement propose une programmation surprenante qui explore le vaste univers de la musique contemporaine tout en faisant la promotion de la tolérance et de la coexistence des nombreuses cultures mondiales. Le compositeur, trompettiste et joueur de bugle Franco Ambrosetti se produit en compagnie de son quintette dans son Lugano natal dans le cadre de l’Estival.
00:52
Larry Graham: Ultimate Funk at the Bataclan
Cet enregistrement démontre la grande performance de Larry Graham & Graham Central Station à Paris dans la salle de concert conviviale Bataclan. Six cents ‘funkeurs’ se sont rassemblés et ont acclamé le bassiste et le héros du funk. Durant les sixties, Graham était essentiellement connu pour son œuvre avec le groupe populaire de soul et de funk d’influence psychédélique Sly and the Family Stone. Cependant en tant que fondateur et leader du Graham Central Station il a également eu une carrière solo satisfaisante. On dit souvent que Graham a été un pionnier dans l’art du slapping sur la basse électrique : l’aspect original du funk moderne. Lors de cette performance à Paris, Graham montre pourquoi il peut être considéré comme un des héros du funk !
02:24
Marion Williams : gospel et spirituals
Impossible de ne pas être transporté par la voix puissante de Marion Williams tandis qu’elle interprète des pièces gospel et des spirituals comme si elle les avait vécus mille fois auparavant. Accompagnée de Tommy Brown (piano), Joe Washington (orgue), Billy Tuliver (batterie), et des chanteuses Barbara White et Ann Bolden, Williams interprète des airs connus, tels que « Peace in the Valley », « We Shall Overcome », et « Michael, Row the Boat Ashore ».
02:57
Lionel Hampton Big Band - Kurhaus Scheveningen
Le Kurhaus de Scheveningen est un grand hôtel des Pays-Bas qui est reconnu pour la noblesse royale et musicale qu’il attire. Également employé comme salle de concert, il a accueilli plusieurs grands noms de la musique, tels que les Rolling Stones et Ike et Tina Turner. Le 2 août 1983, le vibraphoniste américain Lionel Hampton s’est produit au Kurhaus de Scheveningen. En 1983, le vibraphoniste américain Lionel Hampton a joué au Kurhaus de Scheveningen. Avec son grand ensemble, qui inclut le talentueux saxophoniste Arnett Cobb, le « King of the Vibes » a livré une énergique performance musicale et vocale.
03:29
PC Qwintett: 75e ans de Courbois
Depuis les années 1960, Pierre Courbois est l’un des plus éminents artistes de jazz néerlandais et européens. Lors de ce concert, enregistré à la célèbre Bimhuis d’Amsterdam, le batteur joue avec son Qwintett. En 2015, Courbois a célébré ses 75 ans. Dans ce cadre a eu lieu le Pierre Courbois 75 Years Anniversary Tour. Le Quintett comprend plusieurs artistes de jazz néerlandais renommés avec qui Courbois a travaillé au long de sa carrière. Parmi eux se trouvent le pianiste Niko Langenhuijsen, le contrebassiste Egon Kracht, le trompettiste Toon de Gouw et le tromboniste Ilja Reijngoud. Le Qwintett joue dans la tradition de Charles Mingus, proposant un jazz thématique et mélodique, mais avec un groove à la Courbois ! Courbois est célèbre pour sa propre façon de combiner compositions et improvisations, fusionnant des constructions mélodiques et des solos virtuoses.
05:19
"Long Tall Dexter" Live in '64
Dexter Gordon: Live in '63 & '64 regroupe trois concerts filmés aux Pays-Bas, en Suisse et en Belgique qui soulignent le style caractéristique et la voix soyeuse de la légende du be-bop. En compagnie de musiciens de renom, dont Art Taylor (batterie) et Kenny Drew (piano), Gordon interprète de grands classiques du jazz, tels que « Blues Walk », « A Night in Tunisia » et « Body and Soul ». L’un des saxophonistes les plus influents de l’histoire du jazz, Dexter Gordon se trouve au sommet de sa forme dans ce tour de force de 70 minutes.
07:00
November Music: R. Frerichs/H. Alizadeh/Cello8ctet
Le festival November Music de ‘s-Hertogenbosch est l’événement phare aux Pays-Bas pour découvrir le meilleur de la musique actuelle, au sens le plus large du terme. On y présente un mélange éclectique de compositions contemporaines, de pop expérimentale, d’art sonore, de musique non occidentale, de jazz et d’improvisation libre. Le concert de clôture de l’édition 2016 du festival représente un bon exemple de cette richesse musicale : le trio du jeune compositeur et pianiste néerlandais Rembrandt Frerichs y livre une merveilleuse prestation en compagnie de l’ensemble Cello8ctet Amsterdam et du joueur de târ iranien Hossein Alizâdeh. Rembrandt Frerichs a étudié à New York et a habité au Caire pendant plusieurs années. Sa musique combine l’entrain du jazz américain, le lyrisme de la musique du Moyen-Orient et la sensibilité de la musique de chambre de Claude Debussy et de Maurice Ravel. La rencontre du trio de Frerichs, de Cello8ctet et d’Alizâdeh offre un résultat tout à fait unique : leur sonorité est un miracle de créativité organique, et l’exemple parfait de la fusion de la musique d’hier et d’aujourd’hui.
08:17
Count Basie and his Orchestra live in Charleroi
Count Basie figure parmi les plus importants chefs d’orchestre de jazz de l’époque swing. À l’exception d’une courte période au début des années 50, Basie a été à la tête d’un big band de 1935 jusqu’à sa mort, près de 50 ans plus tard. Son orchestre, qui a continué de se produire même après le décès de son leader, était caractérisé par sa section rythmique souple et mouvante – dirigée au piano par Basie –, son jeu d’ensemble énergique et ses généreux solos. Basie n’était pas un compositeur comme Duke Ellington ni un important soliste comme Benny Goodman; son instrument était son orchestre. Ce dernier était considéré comme l’incarnation même du swing et a eu une influence notable sur l’histoire du jazz. Dans le cadre de ce concert de 1961, Count Basie monte sur les planches de Charleroi.
09:09
Face au Public: Odetta
La légendaire chanteuse folk afro-américaine Odetta (1930-2008) insufflait dans ses spirituals une tristesse et une angoisse immesurables. Sa musique exprime avec éloquence l’impact de l’esclavage sur les millions d’Africains déracinés de leur terre natale. Pour Odetta, la musique folk – qu’il s’agisse de spirituals, de blues ou de chants de travail – était un véhicule pour donner une voix à la détresse découlant des injustices et du racisme vécus par les Noirs. Dans cette performance filmée en 1964 à l’émission Face au Public, toute la mélancolie de l’esclavagisme demeure vivement tangible dans le chat d’Odetta.
10:05
29th Street Saxophone Quartet: Estival 1987
Estival est un festival de jazz présenté chaque été à Lugano, en Suisse, depuis 1977. Cet événement propose une programmation surprenante qui explore le vaste univers de la musique contemporaine tout en faisant la promotion de la tolérance et de la coexistence des nombreuses cultures mondiales. Le 29th Street Saxophone Quartet est un quatuor américain fondé en 1982 et composé des saxophonistes alto Bobby Watson et Ed Jackson, du saxophoniste ténor Rich Rothenberg et du saxophoniste baryton Jim Hartog. La formation possède un répertoire éclectique, allant du jazz aux airs de spectacle, en passant par le funk, le rap et la musique expérimentale.
10:50
Tribute to Django Reinhardt: Rosenberg meets Beets
Le pianiste néerlandais de renommée mondiale Peter Beets a partagé la scène avec les plus grands du jazz : Chick Corea, Wynton Marsalis, “Toots” Thielemans, Elvin Jones, George Coleman, Johnny Griffin, Benny Golson et John Clayton. Depuis sa tendre enfance, Beets a été entouré de musique. Sa mère, une pédagogue musicale, l’a introduit à la musique classique, tandis que son père, un fervent admirateur d’Oscar Peterson et d’Art Blakey, lui a présenté l’univers du jazz. Bien que les parents de Beets n’aient jamais considéré que la musique puisse être associée à une carrière viable, celle-ci a toujours coulé dans les veines de la famille. Dans cette diffusion présentée sur les ondes de Stingray DJAZZ, Peter Beets partage la scène avec les Stochelo Rosenberg, Martin Limberger et Frans van Geest, spécialistes du jazz tzigane. La cohésion du collectif, la force et la précision des rythmes époustouflants et du tempo insaisissable de Van Geest, et l’aisance avec laquelle la guitare de Stochelo résonne au-dessus de l’impressionnante section rythmique font de cette formation un incontournable dans le monde du jazz. Ce concert hommage à Django Reinhardt regroupe des compositions classiques de ce dernier, des standards jazz ainsi que des pièces hautement mélodiques composées par Stochelo lui-même.
12:04
Wayne Shorter Quartet - North Sea Jazz
Le North Sea Jazz Festival est le plus grand festival de musique en salle au monde, reconnu mondialement comme l’événement où l’on présente le jazz d’hier, d’aujourd’hui et de demain en trois jours. En plus du jazz, genre musical phare de ce festival, on y entend aussi du blues, de la soul, du funk et du hip-hop. En 1986, le saxophoniste et compositeur américain décoré Michael Brecker et son groupe se sont produits au North Sea Jazz Festival à La Haye. Ce musicien acclamé a eu une carrière plutôt remarquable. Il a travaillé avec Art Blakey et le second grand quintette de Miles Davis, en plus d’avoir été co-fondateur de Weather Report, formation de jazz fusion louangée par la critique.
13:42
Alcazar de Sevilla
En 1996, le guitariste de flamenco légendaire Paco de Lucía et son sextet ont donné un concert rare dans le cadre des Germeringer Jazztage. L’inclusion de la guitare flamenca à la programmation d’un festival de jazz pourrait surprendre certains, mais il existe beaucoup de similitudes entre le flamenco et le blues : les deux genres musicaux donnent une voix à une minorité pauvre et sans droits et sont caractérisés par une force primitive, une improvisation sans limites et une virtuosité incroyable. Paco de Lucía fait preuve de toutes ces qualités lors de ce concert. Il flirte avec le jazz (son sextet compte une basse, une batterie et un saxophone), tout en restant fidèle à l’essence du flamenco traditionnel. De ses propres dires : «Ce que j’ai essayé de faire, c’est d’avoir une main ancrée dans la tradition et l’autre toujours en train de gratter, de creuser, de trouver de nouvelles inspirations pour introduire dans le flamenco. »
13:51
Affirmation
Le North Sea Jazz Festival est le plus grand festival de musique en salle au monde, reconnu mondialement comme l’événement où l’on présente le jazz d’hier, d’aujourd’hui et de demain en trois jours. En plus du jazz, genre musical phare de ce festival, on y entend aussi du blues, de la soul, du funk et du hip-hop. En 1987, le guitariste de premier plan George Benson et son groupe ont commencé la troisième journée du North Sea Jazz Festival à La Haye. Le guitariste acoustique Earl Klugh, gagnant d’un prix Grammy, se joint à lui pour jouer des chansons tirées de leur album produit en duo, Collaborations.
14:00
Art Blakey & The Jazz Messengers - Olympia, Paris
La formation hard-bop légendaire Art Blakey’s Jazz Messengers s’est produite à l’Olympia de Paris le 16 mars 1963. Dirigée par le batteur Art Blakey, The Jazz Messengers est composée de Wayne Shorter au saxophone ténor, de Freddie Hubbard à la trompette, de Curtis Fuller au trombone, de Reggie Workman à la contrebasse, et de Cedar Walton au piano. Après leur passage au sein de la formation, tous ces musiciens sont devenus des légendes du jazz à part entière. Ici, la formation interprète « That Old Feeling » de Sammy Fain, dans des arrangements de Cedar Walton, « I Didn’t Know What Time It Was » de Richard Rodgers, dans des arrangements de Wayne Shorter, et « Caravan » de Juan Tizol et Duke Ellington.
14:31
Earl Hines Quartet, Spa, 1977
Malgré son âge avancé, le légendaire pianiste jazz Earl Hines était au sommet de son art lorsqu’il s’est produit dans la ville belge de Spa, en 1977. Accompagné de Rudy Rutherford (instruments à anche), Jimmy Leary (basse) et Eddie Graham (batterie), Hines fait lever la soirée avec ses interprétations de « I Can’t Believe That You’re In Love With Me » et « The Man I Love ». Marva Josie se joint au groupe le temps d’interprétations émouvantes de « A Sunday Kind of Love » et du classique « Kansas City ». Le concert se termine avec « Caravan », un long solo de batterie livré par Graham.