00:00
Kurt Rosenwinkel - Bandit 65
Chaque année, en mai, le festival de jazz moderne et créatif Jazzfest Bonn présente des musiciens nationaux et internationaux dans des salles de concert situées partout dans la ville de Bonn, en Allemagne. L’un des participants de l’édition 2017 était Bandit 65, un trio qui possède une virtuosité spectaculaire, une grande puissance, une amplitude sans limite et une incroyable beauté. Avec Tim Motzer à la guitare et aux rythmes électroniques, Gintas Janusonis à la batterie et aux percussions, ainsi que le guitariste et leader de la formation Kurt Rosenwinkel, Bandit 65 explore la rencontre des guitares, percussions, rythmes électroniques et paysages sonores à coup d’improvisation et d’interactions télépathiques.
01:17
Maceo Parker: Jazz à Juan
Saxophoniste adulé vingt-cinq ans durant au sein de l'orchestre de James Brown, happé par la nébuleuse P. Funk, du «Parliament» de George Clinton en passant par le «Rubber Band» de Bootsy Collins, Maceo Parker a désormais conquis ses galons de star et réussi la merveilleuse alchimie entre les différents courants de la musique noire américaine. A l'avant-garde du «groove», il mixe toutes les tendances d'un jazz funky remontant aux sources du gospel et du blues, avec pour seul horizon la surchauffe des salles de concert. Une furieuse invitation à s'abandonner à la folie d'une musique incroyablement énergétique.
02:15
Ellen Pels - Love 2/2
La chanteuse jazz néerlandaise Ellen Pels présente sa dernière parution, intitulée « Love ». Sur la scène du théâtre Odeon de Zwolle, aux Pays-Bas, Pels est accompagnée du quatuor à cordes The Red Limo et de sa propre section rythmique composée de neuf musiciens. La chanteuse combine ses airs passionnés à des paroles émouvantes, inspirées par les textes de philosophes tels que Paulo Coelho, Eckhard Tolle et Deepak Chopra. En résulte une musique hautement spirituelle qui est à la fois exigeante et théâtrale, chaleureuse et mélodique.
03:12
Louis 'Satchmo' Armstrong and His All Stars
Louis Armstrong: Live in '59 présente l’un des seuls concerts connus d’Armstrong depuis les années 1950 à avoir été filmé en intégralité. Dans ce concert de 55 minutes, filmé en Belgique en 1959, on retrouve la plupart des morceaux cultes de Satchmo, notamment « Mack The Knife », « When It’s Sleepy Time Down South » ou encore « Stompin’ At The Savoy ». Il est accompagné par les membres de son groupe sensationnel, les All-Stars : Trummy Young, Peanuts Hucko, Billy Kyle, Danny Barcelona et Mort Herbert.
04:07
Kurt Rosenwinkel rencontre le Peter Beets Trio
Le pianiste de classe mondiale Peter Beets a partagé la scène avec les géants du jazz : Chick Corea, Wynton Marsalis, « Toots » Thielemans, Elvin Jones, George Coleman, Johnny Griffin, Benny Golson, John Clayton… Le Néerlandais est né dans un milieu musical : sa mère, une pédagogue musicale, lui faisait écouter de la musique classique, tandis que son père, un grand amateur d’Oscar Peterson et d’Art Blakey, lui faisait écouter du jazz. Ses parents n’envisageaient pas une carrière musicale pour leur fils, mais la musique était bien dans la famille. Lors de ce concert enregistré au Kurhaus de Scheveningen, Peter Beets fait équipe avec le célèbre guitariste Kurt Rosenwinkel. Au cours de sa carrière de presque 25 ans, Rosenwinkel a collaboré avec des artistes dynamiques comme Brad Mehldau, Brian Blade, Mark Turner, Joshua Redman et Chris Potter, et avec des légendes estimées comme Joe Henderson, Paul Motian et Gary Burton. Imprégné des traditions riches et profondes du jazz, développant continuellement son langage musical, Rosenwinkel ne cesse de repousser ses frontières pour enrichir son art. Cette collaboration entre Beets et Rosenwinkel produit de la musique brillante.
05:13
Episode 4: Stan Getz - Jazz Greats
Le saxophoniste ténor américain Stan Getz (1927-1991) était surnommé « The Sound » (« Le Son ») en raison de sa signature sonore lyrique et chaleureuse. En plus d’avoir fait partie de groupes de be-bop et de cool jazz, a contribué à la popularisation de la bossa-nova aux États-Unis grâce au succès « The Girl from Ipanema ». À l’été 1983, Getz a invité son quatuor au vignoble Robert Mondavi de Napa Valley (Californie) pour une performance incluant « Over The Edge », « Answer Without Question », « Sippin' At Bells », « Tempus Fugit » et un medley bossa-nova de « Desafinado » et « The Girl from Ipanema ». Getz y était accompagné du bassiste Marc Johnson, du batteur Victor Lewis et du pianiste Jim McNeely.
06:22
Stompin' at the Savoy
À l'occasion de la sortie du film Django retraçant la vie du légendaire guitariste Django Reinhardt, Stochelo Rosenberg revisite quelques-uns de ses plus grands standards. On retrouve alors non seulement la magie des compositions du maître, mais aussi la beauté d'une musique qui a marqué le patrimoine français : le jazz manouche. Stochelo cultive une technique rare, aux traits virtuoses jamais forcés, et un vibrato très personnel qu'il met au service d'un sens mélodique raffiné. Sur scène au New Morning Club de Paris, Rosenberg est accompagné par Hono Winterstein (guitare), Mathias Levy (violon), Rocky Gresset (guitare) et Xavier Nikqi (contrebasse).
06:39
Honeywood
Jazz in Duketown est le plus important festival de jazz extérieur gratuit aux Pays-Bas. Ce rassemblement attire les grands amateurs de jazz ainsi que les artistes de renommée internationale. L’édition de 2019 a accueilli le chanteur, pianiste et compositeur néerlandais Ruben Hein. Encensé pour sa voix chaude et singulière, ainsi que pour son jeu décalé, Hein est aussi directeur artistique et chef d’orchestre du National Youth Jazz Orchestra (NJJO). Il présente un concert à Jazz in Duketown avec 18 de ses meilleurs élèves.
06:54
Avishai Cohen/Robert Sadin, Alon Basela
Le 24 juin 2017, le trio formé du contrebassiste Avishai Cohen, du batteur Noam David et du pianiste Omri Mor est monté sur les planches de l’Alfa Jazz Festival de Lviv, en Ukraine, aux côtés de l’orchestre symphonique international INSO-Lviv, dirigé par Christian Schumann. Ensemble, ils ont donné vie à l’amalgame d’influences d’Europe de l’Est, de jazz américain et de rythmes du Moyen-Orient signature de Cohen. Ce dernier, qui chante également en ladino, un dialecte judéo-espagnol, s’est fait connaître sur la scène internationale dans les années 1990, lorsque la légende du jazz Chick Corea lui a offert une place au sein de son trio et un contrat d’enregistrement. Trente ans plus tard, Cohen est lui-même devenu une référence, et subjugue ici le public ukrainien grâce au langage universel de la musique.
07:00
Lex Jasper Trio: Happy Days Are Here Again
Lex Jasper Trio: Happy Days Are Here Again. Tout est dit dans ce simple titre : après avoir subi un accident de la route et passé 15 ans de remise en question, Lex Jasper est de retour! En compagnie de ses acolytes Edwin Corzilius (contrebasse) et Frits Landesbergen (batterie), le pianiste et compositeur Lex Jasper célèbre son retour sur les planches au club de jazz The Duke, dans le village néerlandais de Nistelrode. Après son accident de voiture, Lex a presque gonflé les rangs des héros « oubliés » du jazz des Pays-Bas. Mais de retour sur les planches, celui qui s’est produit sur scène et en studio avec plusieurs légendes du jazz – notamment Toots Thielemans, Clark Terry, Joe Pass et Rita Reys – est toujours considéré comme l’un des plus importants artistes et compositeurs de sa génération et de l’histoire du jazz néerlandais.
07:53
Burton & Ozone - Münchner Klaviersommer
La série de concerts jazz Münchner Klaviersommer s’est déroulée entre 1981 et 1998 à Munich, en Allemagne. Malgré son nom, qui peut être traduit par « Été du piano de Munich », l’événement ne mettait pas uniquement en scène des pianistes, mais également un vaste éventail de musiciens jazz et classiques populaires de l’époque. Les concerts étaient généralement présentés en juillet au Gasteig, maison mère de la Philharmonie de Munich. L’édition 1995 du festival a été l’hôte d’une rencontre au sommet entre deux virtuoses du jazz reconnus pour leur technique impressionnante et leur style novateur : le vibraphoniste Gary Burton et le pianiste Makoto Ozone. Les deux musiciens ont fait le bonheur du public par cette performance mémorable mettant en vedette leurs improvisations fluides et poétiques.
08:49
Ella Fitzgerald in Brussels: The American Songbook
Ella Fitzgerald: Live in '57 présente « la Grande Dame du Jazz » dans une concert distinct. L’un se trouve être le premier concert d’Ella à avoir été filmé dans son intégralité. Lors de cette représentation, en Belgique, en 1957, Ella se produit sur scène avec de grands noms du jazz, comme Ray Brown, Herb Ellis, Jo Jones ainsi que le légendaire Oscar Peterson. Ils jouent des standards tels que « Lullaby Of Birdland » ou encore « It Don’t Mean A Thing (If It Ain’t Got That Swing) ». Bien qu’elle voulût devenir danseuse, Ella Fitzgerald écoutait les disques de Louis Armstrong, Bing Crosby et les Boswell Sisters dès son plus jeune âge. Après ses débuts lors d’un concours de talents en 1934, Ella s’est joint à l’orchestre de Chick Webb, avec lequel elle a enregistré plusieurs chansons à succès. Elle a pris le contrôle de l’orchestre après la mort de Chick Webb. Ce n’était que le début de sa carrière. Ella Fitzgerald est devenue célèbre en tant que ‘First Lady of Song’ et ‘Queen of Jazz’, avec une tessiture de trois octaves. La chanteuse de jazz américaine était surtout appréciée pour son ton pur, son intonation, son phrasé et ses talents d’improvisation. En moins de 60 ans, Fitzgerald a vendu 40 millions d’albums et remporté 13 Grammy Awards pour ses interprétations superbes de chansons du Great American Songbook.
10:00
Jazz à Comblain-la-Tour, 1963
En 1963, la petite ville belge de Comblain-la-Tour a accueilli un festival unique regroupant jeunes formations jazz et ensembles établis. Le programme commence avec l’All Star Jazz Band, dirigé par Charlie Galbraith, tromboniste britannique qui se spécialise dans le jazz dixieland classique. Galbraith cède la scène au chanteur allemand Knut Kiesewetter, qui chante le blues accompagné du Prague Dixieland Band. Le point culminant du concert est sans toutefois la rencontre du saxophoniste alto américain Bud Shank et du trio du pianiste néerlandais Pim Jacobs, qui interprètent des standards et de la bossa-nova. Le clarinettiste français Marc Laferrière et les New Orleans Stompers clôturent le programme avec encore plus de jazz dixieland classique.
10:44
Aki Rissanen Trio au Jazzclub Unterfahrt de Munich
L’intérêt d’Aki Rissanen pour le jazz a pris racine lorsque le musicien a entrepris des leçons de piano classique, et sa passion pour l’improvisation musicale lui a depuis permis de se classer parmi les pianistes jazz les plus réputés de sa Finlande natale. En plus de composer et d’interpréter sa propre musique, Rissanen a également collaboré avec Verneri Pohjola et Dave Liebman. En direct du Jazzclub Unterfahrt de Munich, en Allemagne, Rissanen présente le meilleur du jazz scandinave et de son ADN, le « ton nordique », en compagnie du bassiste Antti Lotjonen et du batteur Teppo Makynen.
12:25
Classic Meets Jazz
Tzimon Barto, le jeune pianiste classique américain, et Wolfgang Dauner, le pianiste de jazz allemand à la renommée internationale, associent leurs talents pour montrer à quel point la musique peut être multidimensionnelle.
13:24
Down
Deux musiciens belges de haut niveau – le guitariste Philip Catherine et le bassiste Jean-Louis Rassinfosse – accompagnent le trompettiste et chanteur américain Chet Baker lors de ce concert de 1985 au magnifique Bruxelles Jazz Club, situé sur la Grand-Place au cœur de la capitale belge. Le trio joue « Crystal Bells » de Charlie Mariano, le titre de son populaire album de 1983. Parmi les autres chansons interprétées lors de ce concert légendaire figurent « Down » et « How Deep is the Ocean ».
13:32
Children of the Night
L’Estival Jazz Lugano est un festival musical annuel qui se déroule en plein air pendant cinq jours dans la pittoresque ville de Lugano, en Suisse. Depuis 1979, cette mecque musicale offre un événement incontournable pour tous les amateurs de jazz et de musique du monde issus du monde entier. En juillet 1996, le célèbre saxophoniste américain Wayne Shorter et son quintette se produisent à l’Estival Jazz Lugano. Aux côtés du pianiste Jim Beard, du guitariste David Gilmore, du bassiste Alphonso Johnson et du batteur Rodney van Holmes, Shorter démontre qu’il est encore au sommet de son art.
14:05
The Brothers Four: Live in Comblain-la-Tour
Le quartette folk-pop The Brothers Four a fait figure de précurseur dès sa formation en 1957 par quatre membres d’une fraternité de l’Université de Washington : Bob Flick (contrebasse, chant), Mike Kirkland (guitare, banjo, chant), John Paine (guitare, chant) et Richard Foley (guitare, chant). Les harmonies fluides, chaudes et luxuriantes des Brothers Four leur ont rapidement permis de sortir du lot. Difficile de croire que leur carrière est le fruit d’une plaisanterie. En effet, l’histoire veut qu’un membre d’une fraternité rivale ait chargé une jeune femme de se faire passer pour la secrétaire du gérant du Colony Club de Seattle pour inviter le quartette à une audition. Lorsque les Brothers Four se sont présentés au club, ils ont rapidement découvert qu’il n’y avait ni invitation ni audition prévue. Le gérant du club a tout de même demandé au groupe de jouer quelques chansons… après quoi il a embauché The Brothers Four sur-le-champ! Quelques années plus tard, la formation s’est produite au défunt festival de jazz belge de Comblain-la-Tour.
14:39
Charles Mingus And Eric Dolphy live in Liège
Charles Mingus affiche un concert exceptionnel donnés en avril 1965, durant lesquel Mingus est accompagné par ses sidemen les plus célèbres : Jaki Byard (piano), Dannie Richmond (batterie), Johnny Coles (trompette), Clifford Jordan (saxophone ténor) et le grand Eric Dolphy (saxophone alto, flûte traversière et clarinette basse). Enregistré en l’espace de huit jours, moins que trois mois avant la mort de Dolphy, les trois concerts mettent en valeur la direction visionnaire de Mingus et la profondeur et diversité incroyables de son groupe, avec des performances et arrangements uniques de morceaux classiques comme ‘So Long Eric’ et le révolutionnaire ‘Meditations On Integration’.