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Selah Sue @ Festival Culturebox
L’auteure-compositrice-interprète belge Selah Sue se produit à La Cigale, à Paris, dans le cadre du festival numérique Culturebox 2020. L’artiste a fait paraître un premier opus homonyme en mars 2011, qui comprend la populaire « Raggamuffin » et un duo avec Cee Lo Green intitulé « Please ». Cet album a connu énormément de succès et s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires. Quelques mois après la sortie de ce premier album, Selah s’est vu décerner un prix European Border Breakers Award (EBBA) en reconnaissance de son succès transfrontalier. Accompagnée de Joachim Saerens au clavier et de Simon Lenski au violoncelle, Selah Sue ouvre le concert en proposant une version jazz de « So This Is Love », ballade romantique tirée de Cendrillon de Disney.
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Kurhaus Scheveningen: Beets & Rosenwinkel
Le pianiste de classe mondiale Peter Beets a partagé la scène avec les géants du jazz : Chick Corea, Wynton Marsalis, « Toots » Thielemans, Elvin Jones, George Coleman, Johnny Griffin, Benny Golson, John Clayton… Le Néerlandais est né dans un milieu musical : sa mère, une pédagogue musicale, lui faisait écouter de la musique classique, tandis que son père, un grand amateur d’Oscar Peterson et d’Art Blakey, lui faisait écouter du jazz. Ses parents n’envisageaient pas une carrière musicale pour leur fils, mais la musique était bien dans la famille. Lors de ce concert enregistré au Kurhaus de Scheveningen, Peter Beets fait équipe avec le célèbre guitariste Kurt Rosenwinkel. Au cours de sa carrière de presque 25 ans, Rosenwinkel a collaboré avec des artistes dynamiques comme Brad Mehldau, Brian Blade, Mark Turner, Joshua Redman et Chris Potter, et avec des légendes estimées comme Joe Henderson, Paul Motian et Gary Burton. Imprégné des traditions riches et profondes du jazz, développant continuellement son langage musical, Rosenwinkel ne cesse de repousser ses frontières pour enrichir son art. Cette collaboration entre Beets et Rosenwinkel produit de la musique brillante.
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Earl Hines Quartet, Spa, 1977
Malgré son âge avancé, le légendaire pianiste jazz Earl Hines était au sommet de son art lorsqu’il s’est produit dans la ville belge de Spa, en 1977. Accompagné de Rudy Rutherford (instruments à anche), Jimmy Leary (basse) et Eddie Graham (batterie), Hines fait lever la soirée avec ses interprétations de « I Can’t Believe That You’re In Love With Me » et « The Man I Love ». Marva Josie se joint au groupe le temps d’interprétations émouvantes de « A Sunday Kind of Love » et du classique « Kansas City ». Le concert se termine avec « Caravan », un long solo de batterie livré par Graham.
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Sven Hammond : Concert du 10ème anniversaire
Le groupe Sven Hammond précédemment connu sous le nom de Sven Hammond Soul n’a jamais autant fait parlé de lui depuis ce changement de nom. Les membres eux n’ont pas changé, avec Ivan Peroti (chant), Sven Figee (orgue/piano), Tim Eijmaal (guitare), Glenn Gaddum Jr. (basse) et Joost Kroon(batterie). Sven Hammond est une alliance de funk soul brut couplé aux harmonies pop et jazz qu’apporte l’orgue. Cette atmosphère qui donne la sensation d’assister a un show sous pression est orchestré par Sven Figee qui préfère attaquer sont orgue plutôt de jouer avec. Ce concert célèbre leurs 10 ans de tournée, autant vous prévenir que le groove est garanti!
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Al McKay's Earth, Wind & Fire Experience
Chaque année depuis 1970, la ville allemande de Burghausen accueille l’un des plus grands festivals de jazz au monde. Pendant la Semaine internationale du jazz de Burghausen, la ville devient une « mecque bavaroise du jazz » : des visiteurs du monde entier se joignent aux résidents pour profiter de merveilleuses performances de jazz dans la frénésie colorée qui s’empare de la ville bondée de spectateurs et de musiciens. L’un des artistes présentés en 2019 était The Earth, Wind & Fire Experience. Lors de ce concert, le guitariste, compositeur et directeur musical Al McKay interprète ses succès intemporels de disco et de soul. En compagnie de 7 des 13 membres originaux d’Earth, Wind & Fire, il fait notamment revivre « Boogie Wonderland » et « September » lors de sa tournée mondiale.
06:04
Be Good (Lion's Song)
Contrairement à plusieurs de ses jazzmen contemporains, le chanteur Gregory Porter transcende l’univers du jazz. Après avoir subi une blessure à l’épaule, cet ancien footballeur américain s’est tourné vers le chant jazz et a été découvert dans un club californien par le pianiste, saxophoniste et compositeur Kamau Kenyatta. Porter a prêté sa voix à plusieurs chœurs gospel et à diverses comédies musicales célébrées d’un bout à l’autre du pays avant de produire ses propres compositions. Depuis, Porter jouit d’une ascension phénoménale. Avec son baryton étincelant, il plonge dans les paroles avec une aisance remarquable, sculpte doucement la mélodie en de nouvelles formes et fait danser le rythme au-delà de la barre de mesure. Cette performance filmée à l’Olympia met en valeur toute l’étendue du talent de Porter.
06:13
Caravan
À l'occasion de la sortie du film Django retraçant la vie du légendaire guitariste Django Reinhardt, Stochelo Rosenberg revisite quelques-uns de ses plus grands standards. On retrouve alors non seulement la magie des compositions du maître, mais aussi la beauté d'une musique qui a marqué le patrimoine français : le jazz manouche. Stochelo cultive une technique rare, aux traits virtuoses jamais forcés, et un vibrato très personnel qu'il met au service d'un sens mélodique raffiné. Sur scène au New Morning Club de Paris, Rosenberg est accompagné par Hono Winterstein (guitare), Mathias Levy (violon), Rocky Gresset (guitare) et Xavier Nikqi (contrebasse).
06:45
I Own the Night
En 2019, la ville dynamique de Sofia, en Bulgarie, a accueilli le trompettiste jazz visionnaire Christian Scott aTunde Adjuah dans le cadre de l’International A to JazZ Festival. Cet artiste iconoclaste a su captiver le public avec son « stretch music », un style riche et éclectique inspiré du canon américain qui intègre éléments hip-hop et percussions africaines. Accompagné du batteur Corey Fonville, du percussionniste Weedie Braimah, du pianiste Lawrence Fields et du bassiste Max Mucha, Adjuah a livré une performance qui a fracassé les frontières stylistiques ainsi que les attentes du public.
07:00
Terrasson & Belmondo: À Nous Garo
Le festival Jazz en Baie est organisé chaque année sur le territoire de la baie du Mont-Saint-Michel. Ce concert présente une collaboration entre deux grands musiciens de jazz français : le pianiste Jacky Terrasson et le trompettiste Stéphane Belmondo. Les deux artistes font équipe pour un concert de jazz magnifique, teinté de soul et avec une pointe de chanson française. Le pianiste franco-américain Terrasson aime parcourir le monde, multipliant les collaborations, jouant en trio, quartet ou quintette. Avec Stéphane Belmondo, son ami de longue date, il a sorti de nombreux albums et donné de nombreux concerts. On peut entendre le trompettiste sur l’album « Gouache » du pianiste ; vice versa, on peut entendre le pianiste sur l’album « Ever After » du trompettiste. Ce concert à Jazz en Baie est un régal pour tous ceux qui aiment le jazz !
08:24
Lex Jasper Trio: Happy Days Are Here Again
Lex Jasper Trio: Happy Days Are Here Again. Tout est dit dans ce simple titre : après avoir subi un accident de la route et passé 15 ans de remise en question, Lex Jasper est de retour! En compagnie de ses acolytes Edwin Corzilius (contrebasse) et Frits Landesbergen (batterie), le pianiste et compositeur Lex Jasper célèbre son retour sur les planches au club de jazz The Duke, dans le village néerlandais de Nistelrode. Après son accident de voiture, Lex a presque gonflé les rangs des héros « oubliés » du jazz des Pays-Bas. Mais de retour sur les planches, celui qui s’est produit sur scène et en studio avec plusieurs légendes du jazz – notamment Toots Thielemans, Clark Terry, Joe Pass et Rita Reys – est toujours considéré comme l’un des plus importants artistes et compositeurs de sa génération et de l’histoire du jazz néerlandais.
09:16
Rebirth: Richard Lemz
Amsterdam, le 6 février 2018 - Le court documentaire Rebirth in the Amsterdam Red Light District illustre la brutalité de la vie de Richard Lems en tant que toxicomane et sa lutte pour se libérer de la honte. Rempli de moments féroces, frétillants et tristes, Richard revit son agression, son séjour en prison et sa toxicomanie. Richard s'exprime verbalement mais revit ses moments en tant que batteur, ce qui rend le documentaire une expérience intense et unique. Le docteur en toxicomanie et musicien Gerard Alderliefste: « S'il ose atteindre le fond du baril, il verra que ce sont les drogues qui le contrôlaient. La musique stimule ces émotions.»