À PAREILLE DATE : 56E ANNIVERSAIRE DE IN A SILENT WAY DE MILES DAVIS

Adieu sonorités acoustiques et éloquentes du post-bop; bonjour guitares, pianos et claviers électriques rugissants du jazz-rock : il y a 56 ans aujourd’hui, le trompettiste Miles Davis enregistrait son premier album fusion, qui allait donner le coup d’envoi de sa « période électrique ». L’album In a Silent Way a été enregistré en une seule séance historique, le 18 février 1969. Le producteur Teo Macero a ensuite édité et arrangé le matériel selon la structure classique de la sonate, composée de l’exposition, du développement et de la réexposition. Cet album est considéré comme l’une des réalisations les plus abouties et les plus influentes de Davis, selon le magazine Rolling Stone, qui le qualifie de « disque qui redonne espoir en l’avenir de la musique ». Stingray DJAZZ célèbre ce tournant surprenant de la carrière de Davis avec la diffusion de Miles Electric: A Different Kind of Blue le 18 février, à 14 h. Dans ce documentaire, Herbie Hancock, Chick Corea, Carlos Santana, Joni Mitchell et Dave Liebman se penchent sur la transition effectuée par le musicien cool jazz vers le jazz fusion à la fin des années 1960. À 21 h, découvrez « le nouveau Miles » le temps d’une performance du Miles Davis Septet, livrée en 1985 au North Sea Jazz Festival de La Haye, aux Pays-Bas. Davis, à la trompette, s’y produit aux côtés de John Scofield à la guitare électrique, de Darryl Jones à la basse, de Robert Irving III au clavier, de Bob Berg au saxophone, de Steve Thornton aux percussions et de Vincent Wilburn Jr. à la batterie. Ensemble, ils proposent des pièces emblématiques telles que « Street Scenes », « Star People », « Human Nature » et « Time After Time ».